« Culture, Droits Humains Et Responsabilité : Accélérer L’élimination Des Pratiques Néfastes »

C’est le Chef de l’Etat, M. Bazoum Mohamed, qui a procédé au lancement officiel du Sommet des jeunes filles africaines en présence de L’envoyée spéciale du Secrétaire Général des Nations Unies chargée des questions de lutte contre les violences faites aux femmes et aux enfants, Mme Najat Maalla M’Jid et Mme Amira Alphadil commissaire de l’Union africaine en charge de la Santé, des Affaires Humanitaires et de développement. Ce sommet, le 3ème du genre regroupe toutes délégations des pays africains composées des jeunes filles, des experts et des ministres et d’autres responsables en charge des questions des femmes et de lutte contre les violences faites à l’égard des femmes et des jeunes filles.  SOS Villages d’Enfants est représentée à ce Sommet avec du une forte délégation composée des jeunes venues principalement du Niger, de Sierra Léone avec à l’honneur la Directrice Nationale Mme Sophie Ndong, du Mali, du Burkina, de la Cote d’ivoire et du bureau Régional. Auparavant la délégation a assisté et animé un panel lors du pré sommet.  Qu’en au sommet il se tient tous les trois ans dans un pays membre de l’Union Africaine. Le Sommet de Niamey, qui se déroule du 16 au 18 novembre 2021, se tient après ceux tenus en 2015 à Zambie et en 2018 au Ghana.

Il faut le souligné, L’Union Africaine (UA), dont le Niger fait partie, a placé la question de la Femme et de la Fille parmi les piliers centraux pour atteindre l’objectif « l’Afrique que nous voulons d'ici à l’horizon 2063 », et le premier plan décennal 2013-2023 de la mise en œuvre de l’Agenda 2063 démontre qu’avoir des citoyens africains bien éduqués est une condition préalable pour une Afrique prospère et stable. La Commission de l'Union Africaine s'emploie à promouvoir l'égalité des sexes grâce aux cadres politiques et juridiques assignés à l'Agenda  2063. Aussi selon l’envoyé spéciale de SG de l’ONU, Parlant des violences faites aux femmes et aux jeunes filles, elle a souligné que dans le monde plus de 30 millions des filles en sont victimes. Pour lutter contre ces violences, elle a évoqué cinq messages clés. « Mettre fin aux pratiques néfastes est une urgence ; mettre fin aux pratiques préjudiciables est possible ; mettre fin aux pratiques néfastes c’est un investissement continue ; mettre fin aux pratiques néfastes, ne fait pas attendre ; les enfants et les filles sont un secteur puissant de développement ».

Durant ces trois jours des discussions de haut de niveau se dérouleront sur des thématiques pointues avec des experts de tout genre afin d’élucider des pistes supplémentaires pour Accélérer L’élimination Des Pratiques Néfastes. De par son expertise en matières de prise en charge de protection, d’autonomisation des jeunes et surtout de Protection en contexte d’urgence, SOS Villages d’Enfants est à animés deux panels de discussions avec sur le thème « Des jeunes s'engagent avec les États membres sur l'action/responsabilité pour mettre fin aux pratiques néfastes » en collaboration avec la Division jeune de l’UA et le thème « Intervenir dans des contextes humanitaires, d'urgence, transfrontaliers et de conflit pour prévenir et éliminer les pratiques néfastes » avec l’ONG PLAN et FUNUAP. Ces sessions interviendront le troisième jour du Sommet, le 18 Novembre.

Cheffou Maman Sani